Afin de marquer la Journée internationale de lutte contre la violence et le harcèlement à l’école, ESEX a consacré ses animations à cette thématique pendant toute une semaine.
Un phénomène de grande ampleur
Instaurée par les Etats membres de l’UNESCO, la Journée internationale de lutte contre la violence et le harcèlement en milieu scolaire, y compris le cyberharcèlement, est célébrée tous les premiers jeudis du mois de novembre. Cette Journée vise à rappeler que ces phénomènes sont fréquents et de grande ampleur : chaque année en France, un enfant sur 10 scolarisé en CE2, CM1 et CM2 est victime de harcèlement (source : L’observatoire de la santé).
Le thème retenu par l’UNESCO en 2021 met l’accent sur le harcèlement virtuel : « Lutter contre le cyberharcèlement et d’autres formes de violence en ligne impliquant des enfants et des jeunes ». L’utilisation croissante des nouvelles technologies par les jeunes les exposent de plus en plus à la violence en ligne et à ses conséquences délétères, bien réelles, tant sur la santé que la réussite scolaire.
Mieux identifier pour mieux prévenir
Cette journée mondiale constitue une opportunité pour les écoles et les établissements de s’engager dans des actions de sensibilisation et d’information auprès de leurs élèves. L’équipe ESEX est ainsi intervenue dans 7 classes de différents niveaux – CE2, CM1 et CM2 – pour traiter de cette thématique avec les élèves du groupe scolaire La Rhumerie et Maurice Bellony.
Les animations ont permis de donner des clés aux élèves pour mieux identifier les situations de harcèlement et adopter les comportements permettant de se protéger quelles que soient les formes qu’il peut prendre (à l’école ou en dehors, sur internet…).
Des élèves concernés par cette problématique
Vivement intéressés par la problématique, les élèves ont été amenés à réfléchir aux conséquences du harcèlement sur la santé mentale des victimes. Ils ont également pu comprendre que le harcèlement est encadré par la loi et que les personnes qui participent à celui-ci encourent des sanctions. Surtout, ils ont pris conscience de la nécessité d’y remédier.
Enfin, ces temps d’animations ont libéré la parole : certains élèves ont pu s’exprimer, avec leurs mots, sur des situations de harcèlement vécues par le passé, et expliquer comment ils s’en étaient sortis. Les témoignages ont révélé que, bien souvent, la verbalisation du harcèlement subi avait permis la réaction d’un adulte de confiance, mettant fin à la situation de harcèlement. Reconnaître, l'admettre et ne plus le cacher : la pleine reconnaissance du phénomène de harcèlement sera indispensable au traitement de la problématique.