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Journées Caribéennes du dépistage : actions de rue pour mobiliser les Guyanais.es

Dans le cadre des Journées caribéennes de dépistage des IST qui se sont déroulées du 24 au 30 juin en Guyane, IDsanté a participé à des actions partenariales à Matoury et Saint-Georges de l'Oyapock. Renouvelées chaque année, ces journées sont l’occasion pour les habitant.es du territoire de se faire dépister et de renforcer leurs connaissances des Infections sexuellement Transmissibles (IST) dont le VIH.

📍Matoury

Le 25 juin 2024, IDsanté était présente devant l’hôtel de ville de Matoury pour rencontrer les usager.es et renforcer leurs connaissances et savoir-faire quant aux risques de transmission d’IST grâce à des ateliers interactifs et ludiques :

 

 

     ➡️ Identification des situations à risque de transmission du VIH et d’autres IST à l’aide de l’outil « Nou [Pa] Ka Jwé »


     ➡️ Démonstration de pose de préservatif dans le noir et à la lumière


     ➡️ Quizz et distribution de brochures d’information pour renforcer ses connaissances sur la vie sexuelle et affective

📍Saint-Georges de l'Oyapock


Le 28 juin, à Saint-Georges de l'Oyapock, l'équipe IDsanté a rejoint celles de la DAAC et de l'EMSPEC (CHC) pour s'installer dans le quartier de Savane 1 pour rendre accessible la prévention et le dépistage à une population éloignée du bourg de la commune.  Au programme de la matinée : 

 

      ➡️ Identification des situations à risque de transmission du VIH et d’autres IST à l’aide de l’outil « Nou [Pa] Ka Jwé »


     ➡️ Tests de dépistage rapides

 

Cette demi-journée d'action avait été précédée d'une maraude pour informer et mobiliser les habitant.es!

 


La Guyane et les IST

💡Les IST revêtent une importance particulière en Guyane, où :

🔴 Près de 4000 personnes vivent avec le VIH, faisant de la Guyane le département français le plus touché par le virus

🔴 Environ 10% des personnes infectées par le VIH ignorent leur statut

🔴 3 ans en moyenne séparent l’infection du diagnostic, retardant la prise en charge et favorisant le risque de transmission secondaire.*

Merci à la ville de Matoury, à nos bénévoles et à l’ensemble des acteur.ice.s présents pour leur implication